La baraka Le marchand de sable lyrics
Le marchand de sable
La baraka
GENRE [Refrain]
Lentement ta mémoire
Sombre dans le noir
Tes paupières sont lourdes
Laisse les choir
Au fond du grand dortoir
Tombe sous le charme
Du marchand de sable et ses histoires
[Couplet 1]
Partout l'on respire une sale odeur de crime occulte
L'air acitaire[?], eau granonyme[?] et bureaucrates parasitaires
Tous animés d'une insatiable, une soif infinie d'opulence
Qui n'a d'égal que leur propre corpulence
Hélas en ces eaux troubles, bien peu de vagues mais du sable fait de nos pierres, que le marchand sème pour nous alourdir nos paupières
Et à plus forte raison, on s'y noie plus facilement quand on s'endort en-dessous de la ligne de flottaison
Quelle douce somnolence sur l'oreiller de nos chères coutumes coutumières
Que la conspiration se plaît là où y a plus beaucoup de lumière
Où la parole comme certains rêves à un écho ambivalent
Non contents de la leur ces hyènes ont pris la mienne en l'inhalant
Carnavalesque mise en scène de consensus obscurs pour
Masquer les sarcasmes de sa risible imposture
Le marchand de sable aime à en vanter les mérites
Étouffer les polémiques s'cache [?] les éthériques
Étanche à tout penchant pour la subversion
Soit dit entre nous il fabrique des cerveaux flasques[?], des ventres mous
[Refrain]
Lentement ta mémoire
Sombre dans le noir
Tes paupières sont lourdes
Laisse les choir
Au fond du grand dortoir
Tombe sous le charme
Du marchand de sable et ses histoires
[Couplet 2]
Maître en l'art de fabuler
Le marchand de sable est un artiste que je ne cesse pas d'aduler
Dont je bois les paroles bien qu'elles ne soient pas du lait
Artisan assidu des fables acidulées
Sa petite entreprise tout comme toute l'industrie du sommeil ne connaît pas la crise
Production, diffusion, communication, prévision, correction et puis rééducation
Il contrôle nos rêves, "i" fait des mélanges car l'enjeu est l'emprise qu'il exerce
Depuis [?] opère
A partir de palettes lexicales et sémantiques le sujet rêve pour ne pas qu'il s'émancipe
La main sur les manufactures d'aimants, mettre en dément il endort par paiement
Il attise nos envies quand le train-train nous hante
Il agit sur les ventes car il chante mais ses refrains nous mentent
C'est lui qui nous dicte quand on rit, quand on pleure, quand on crie, quand nos peurs prennent le pas sur nos vies
Puis nous enlace de sa chaleur que je voudrais qu'on oublie
[Refrain]
Lentement ta mémoire
Sombre dans le noir
Tes paupières sont lourdes
Laisse les choir
Au fond du grand dortoir
Tombe sous le charme
Du marchand de sable et ses histoires
[Changement d'Instrumental]
[Couplet 3, parlé]
Nous descendions un couloir étriqué qui semblait se rétrécir à mesure que nous avancions
L’obscurité s'insinuait dans les plus minces interstices de nos corps frigorifiés
Tandis que nous suivions l'unique cintre de lumière qui perlait au loin
Ténu, d'abord, puis de plus en plus épais, éblouissant, chaleureux
Guidés par son éclat, nous quittâmes enfin ce purgatoire
De l'autre côté, le Soleil illuminait une vaste plaine de laquelle jaillissait une pléiade de miradors
Des poignées de quidams s'aggrègeaient au pied de chaque édifice, formant autant des ces nattes agitées [?]
Perché au sommet d'une de ces tours panopticales
Je lisais maintenant un vieux bouquin à voix haute
Sur la couverture abîmée, un verre à pied fêlé et les inscriptions "rêve de cristal" rendaient hommage à une ville engloutie
Je poursuivis ma lecture tandis que mon auditoire de moins en moins attentif commençait à se faire entendre
Chacun de mes mots attisait un peu plus la colère qui consumait déjà l'assemblée
Et le brasier que l'on avait allumé devant moi semblait tirer son ardeur de cette combustion
Habituellement, les ouvrages qui servaient au départ de feu étaient soigneusement choisis et un discours était prononcé avant l'embrasement
Aujourd'hui, nous ferions une exception
Car la foule exigeait sa ration de cendres et attendait de moi que je la rassasie
Sans même le refermer, je jetais le livre dans les flammes et regardais partir en fumée le symbole de siècles de mensonges
Lentement ta mémoire
Sombre dans le noir
Tes paupières sont lourdes
Laisse les choir
Au fond du grand dortoir
Tombe sous le charme
Du marchand de sable et ses histoires
[Couplet 1]
Partout l'on respire une sale odeur de crime occulte
L'air acitaire[?], eau granonyme[?] et bureaucrates parasitaires
Tous animés d'une insatiable, une soif infinie d'opulence
Qui n'a d'égal que leur propre corpulence
Hélas en ces eaux troubles, bien peu de vagues mais du sable fait de nos pierres, que le marchand sème pour nous alourdir nos paupières
Et à plus forte raison, on s'y noie plus facilement quand on s'endort en-dessous de la ligne de flottaison
Quelle douce somnolence sur l'oreiller de nos chères coutumes coutumières
Que la conspiration se plaît là où y a plus beaucoup de lumière
Où la parole comme certains rêves à un écho ambivalent
Non contents de la leur ces hyènes ont pris la mienne en l'inhalant
Carnavalesque mise en scène de consensus obscurs pour
Masquer les sarcasmes de sa risible imposture
Le marchand de sable aime à en vanter les mérites
Étouffer les polémiques s'cache [?] les éthériques
Étanche à tout penchant pour la subversion
Soit dit entre nous il fabrique des cerveaux flasques[?], des ventres mous
[Refrain]
Lentement ta mémoire
Sombre dans le noir
Tes paupières sont lourdes
Laisse les choir
Au fond du grand dortoir
Tombe sous le charme
Du marchand de sable et ses histoires
[Couplet 2]
Maître en l'art de fabuler
Le marchand de sable est un artiste que je ne cesse pas d'aduler
Dont je bois les paroles bien qu'elles ne soient pas du lait
Artisan assidu des fables acidulées
Sa petite entreprise tout comme toute l'industrie du sommeil ne connaît pas la crise
Production, diffusion, communication, prévision, correction et puis rééducation
Il contrôle nos rêves, "i" fait des mélanges car l'enjeu est l'emprise qu'il exerce
Depuis [?] opère
A partir de palettes lexicales et sémantiques le sujet rêve pour ne pas qu'il s'émancipe
La main sur les manufactures d'aimants, mettre en dément il endort par paiement
Il attise nos envies quand le train-train nous hante
Il agit sur les ventes car il chante mais ses refrains nous mentent
C'est lui qui nous dicte quand on rit, quand on pleure, quand on crie, quand nos peurs prennent le pas sur nos vies
Puis nous enlace de sa chaleur que je voudrais qu'on oublie
[Refrain]
Lentement ta mémoire
Sombre dans le noir
Tes paupières sont lourdes
Laisse les choir
Au fond du grand dortoir
Tombe sous le charme
Du marchand de sable et ses histoires
[Changement d'Instrumental]
[Couplet 3, parlé]
Nous descendions un couloir étriqué qui semblait se rétrécir à mesure que nous avancions
L’obscurité s'insinuait dans les plus minces interstices de nos corps frigorifiés
Tandis que nous suivions l'unique cintre de lumière qui perlait au loin
Ténu, d'abord, puis de plus en plus épais, éblouissant, chaleureux
Guidés par son éclat, nous quittâmes enfin ce purgatoire
De l'autre côté, le Soleil illuminait une vaste plaine de laquelle jaillissait une pléiade de miradors
Des poignées de quidams s'aggrègeaient au pied de chaque édifice, formant autant des ces nattes agitées [?]
Perché au sommet d'une de ces tours panopticales
Je lisais maintenant un vieux bouquin à voix haute
Sur la couverture abîmée, un verre à pied fêlé et les inscriptions "rêve de cristal" rendaient hommage à une ville engloutie
Je poursuivis ma lecture tandis que mon auditoire de moins en moins attentif commençait à se faire entendre
Chacun de mes mots attisait un peu plus la colère qui consumait déjà l'assemblée
Et le brasier que l'on avait allumé devant moi semblait tirer son ardeur de cette combustion
Habituellement, les ouvrages qui servaient au départ de feu étaient soigneusement choisis et un discours était prononcé avant l'embrasement
Aujourd'hui, nous ferions une exception
Car la foule exigeait sa ration de cendres et attendait de moi que je la rassasie
Sans même le refermer, je jetais le livre dans les flammes et regardais partir en fumée le symbole de siècles de mensonges
Comments
Post a Comment